"Kiev en feu : Maïdan se soulève", le mardi 17 février à 0h10 sur ARTE

Le mardi 17 février à 0h10, ARTE propose le documentaire « Kiev en feu : Maïdan se soulève » réalisé en 2014 par trois réalisateurs ukrainiens Oleksandr Techynskyi, Aleksey Solodounov et Dmitry Stoykov.

 

Un an déjà que l’Ukraine fait régulièrement les gros titres de la presse internationale. Retour sur la flambée de violence qui a débuté le 18 février 2014 à travers ce documentaire sans commentaire ni interview, où se succèdent des scènes à l’état brut, parfois insoutenables.

 

Le sujet :

 

Ce jour-là, des pierres et divers projectiles incendiaires sont lancés sur la grande place Maïdan, au cœur de Kiev, faisant près de quatre-vingts morts. Trois mois déjà que de nombreux Ukrainiens réclament la destitution du président Viktor Ianoukovitch et la tenue de nouvelles élections. Mais les autorités répriment durement ces manifestations, pacifiques dans un premier temps. Dès le début de la crise, trois cameramen sont au premier rang pour filmer les événements au sein des deux camps : les contestataires et les forces de sécurité gouvernementales. Quand éclatent les premiers affrontements, ils sont derrière les barricades et réalisent très vite que les frontières entre le bien et le mal sont mouvantes. Des gens fuient, d’autres sont plaqués au sol, certains se transforment en torches humaines en fabriquant des cocktails Molotov ou en mettant le feu à des tas de pneus.

 

Basculement

Un manifestant qui tente d’empêcher ses compagnons de lutte de s’acharner sur un policier tombé au sol, un vieil homme qui cherche à protéger un buste de Lénine, un prêtre qui exhorte les adversaires déchaînés à revenir à la raison… : dans ce film sans commentaire ni interview se succèdent des scènes à l’état brut, parfois insoutenables. Avec leurs caméras, Oleksandr Techynskyi, Aleksey Solodounov et Dmitry Stoykov dévoilent comment la situation s’est envenimée dans ce pays situé aux portes de l'Union européenne. Ils documentent ce moment où la crise ukrainienne a basculé dans l’horreur, mais captent aussi des instants d’ineffable beauté et d’indicible courage.