"Le Soleil blanc du désert" de Vladimir Motyl sur ARTE, le lundi 20 octobre 2014, à 23h25 (à voir et à revoir)

ARTE diffuse le lundi 20 octobre à 23h25 « Le Soleil blanc du désert », un film culte de l'époque soviétique qui met en scène de vaillants soldats, des héros au cœur simple, des méchants très méchants (des basmatchi, les rebelles musulmans qui combattirent la domination soviétique) et quelques beautés qui brouillent les cartes... Ce film, sorti en 1969, fit 30 millions d’entrées en URSS. Enlevé et follement exotique, ce "western de l'Est" sur les rives de la mer Caspienne célèbre les valeurs communistes.

Ce film reste visible pendant une semaine sur le site de la chaîne à partir de sa diffusion.


 

Le sujet :

Parti  se battre avec l’Armée rouge dans les steppes désertiques de l’Asie centrale, le soldat Soukhov peut enfin envisager de rentrer chez lui à Moscou. Hélas, son chemin croise celui d’une unité de cavalerie de l’Armée rouge qui doit en découdre avec un redoutable chef rebelle basmatchi, Abdoullah. Ce dernier a pris la fuite  et laisser derrière lui son harem. Soukhov est chargé avec l’aide du jeune aspirant Petroukha  d’escorter ces dames en lieu sûr. Parvenus avec elles dans un village au bord de la mer Caspienne, ils tentent de leur rendre leur liberté et de leur faire ôter leur burqa à coups d'arguments révolutionnaires contre la polygamie et la religion. Abdoullah et ses acolytes arrivent sur ces entrefaites…

Autodérision

De vaillants soldats, des héros au cœur simple, des méchants très méchants (des basmatchi, les rebelles musulmans qui combattirent la domination soviétique) et quelques beautés qui brouillent les cartes… Enlevé et follement exotique, cet "eastern" (western de l'Est) sur les rives de la mer Caspienne célébre les valeurs communistes, et n’en brille pas moins par son sens de l’autodérision, avec des références historiques qui trouvent un écho inattendu dans les bouleversements du temps présent.

« Le soleil blanc du désert » a fait près de 35 millions d’entrées en URSS. Suite à la mort de trois cosmonautes à bord du vaisseau Soyouz 11, en 1971, ce long métrage optimiste glorifiant le courage, le bon sens populaire et le patriotisme fut aussi systématiquement projeté aux astronautes la veille de leur départ pour l’espace. La chanson du film, interprétée par le "Brassens soviétique", Boulat Okoudjava, est devenue culte dans les pays russophones.