"Napoléon, la campagne de Russie: La Moscova" à 20h50 et "La Bérézina" à 21h40 le samedi 10 janvier à voir et à revoir sur ARTE

Pour les passionnés d'Histoire, de la France et de la Russie, ARTE diffuse  le samedi 10 janvier un docu-fiction en deux épisodes (La Moskova à 20h50 et La Bérézina à 21h40) qui relatent l’expédition apocalyptique de la Grande Armée sur les terres d’Alexandre Ier.

Ce docu-fiction reste visible pendant une semaine sur le site de la chaîne.

 

 

Le sujet du premier épisode : La Moskova

 

1811. La Russie et la France sont alliées, mais Napoléon reproche au tsar Alexandre Ier sa politique commerciale favorable aux Anglais. Voulant à terme affaiblir ses ennemis jurés d'outre-Manche, Napoléon prépare une guerre punitive contre la Russie, qu'il espère ramener à la raison en deux mois. Juin 1812 : la plus grande armée jamais vue dans l'histoire européenne pénètre sur la terre des tsars. Mais les Russes refusent le combat et reculent, pratiquant la politique de la terre brûlée pour épuiser et affamer l’envahisseur. Napoléon n'écoute pas son conseiller, le général Caulaincourt, qui lui affirme que les Russes veulent enliser ses troupes pour les faire tomber dans le piège ultime : l'hiver.

 

 

Le sujet du deuxième épisode :

 

La Grande Armée de Napoléon s'est emparée de Moscou, abandonnée par ses habitants et incendiée par de nombreux saboteurs. Dans une ville dangereuse et en proie aux flammes, Napoléon, qui pense avoir gagné la guerre, attend l'officialisation de la capitulation d'Alexandre Ier. Mais le tsar et son fameux général Koutouzov refusent l'idée même de négociations. Napoléon doit se résoudre à rebrousser chemin. Ses troupes vont se faire surprendre par l'hiver et ses moins 30 °C. La Grande Armée et les nombreux civils qui l'accompagnent sont décimés par ces conditions extrêmes et les attaques des cosaques... Elle risque aussi de se faire piéger par les manœuvres de l'armée russe au moment de traverser la Berezina…

 

Guerre en 3D

Après Au nom d’Athènes et Le destin de Rome, le nouveau docu-fiction de Fabrice Hourlier revisite un des épisodes les plus apocalyptiques de l'épopée napoléonienne. Entre les errements mégalomanes de l'empereur et une stratégie russe parfois déroutante, cette campagne quasi-suicidaire aligne les hauts faits devenus des morceaux de bravoure pour toute narration historique : la lente agonie de la Grande Armée sur les routes russes, l'incendie de Moscou, la traversée dantesque de la Berezina. Mais l'originalité du film consiste à montrer cette expédition punitive (pour quel camp, au final ?) telle qu'on ne l'a jamais vue grâce aux moyens les plus sophistiqués. Outre les images de synthèse dans les séquences de fiction, le film bénéficie de la stop motion, technique inédite en docu-fiction. Figeant le temps et l'action au sein d'images en 3D, elle permet à la caméra d'explorer avec une acuité nouvelle des scènes de bataille fourmillantes. Mêlant interview d'historiens, animations de plans ou de maquettes avec une esthétique composite, Napoléon, la campagne de Russie donne une nouvelle dimension au docu-fiction, qui s'affirme comme un spectacle total.